Ma première proposition de loi
Le 1er février dernier, c'est avec une immense fierté que j'ai déposé mon premier projet de loi à l'Assemblée nationale. Le projet de loi 193 vise à inscrire le droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité comme un droit fondamental dans la Charte québécoise des droits et libertés. À la lumière des innombrables décisions peu éclairées prises au cours des quatre dernières années - notamment l'élévation par le gouvernement du Québec de la limite permise de substances toxiques comme le nickel dans l'air ou l'autorisation de déverser des déchets dangereux dans nos lacs -, ce projet de loi est plus que jamais d'actualité.

Projet de loi 20 - le premier « Fonds bleu » du Québec
L'un des principaux objectifs de l'opposition est de tenter d'influencer les projets de loi déposés par le gouvernement. Dans le cas du projet de loi 20, qui créera un fonds dédié spécifiquement à la protection de la précieuse eau douce du Québec - qui représente 3% de l'approvisionnement total de la planète - j'ai travaillé pour que ce projet de loi garantisse la conservation et la gestion durable de notre eau.

Une ligne d'interconnexion entre Hertel et New York
J'ai été consultée sur le projet de loi 13, qui approuverait un projet d'Hydro-Québec visant à construire une ligne pour transporter notre électricité jusqu'à New York. J'ai analysé le projet en tenant compte des impacts sociaux, économiques et environnementaux, mais ce qui m'a finalement convaincu de voter en faveur du projet, c'est le leadership du grand chef Sky-Deer de la nation mohawk de Kahnawake.

Assemblée Nationale
Ayant passée des décennies à travailler, faire du bénévolat et conseiller dans les secteurs caritatif et à but non lucratif, je comprends le rôle essentiel que le gouvernement peut jouer pour soutenir les organisations, les entreprises et les communautés qui s'efforcent d'améliorer le bien-être des membres les plus vulnérables de notre société.
Porte-parole – Mes dossiers
Les partis d'opposition confient certains dossiers à leurs élus en fonction de leurs intérêts, de leur expérience et de leur expertise. Depuis notre élection en 2022 jusqu'à la fin de 2023, j'ai été porte-parole de notre parti pour l'environnement et le changement climatique, la faune et les parcs. Désormais en 2024, mes dossiers incluent l'économie sociale, la solidarité sociale et l'action communautaire.

Environnement et changement climatique, faune et parcs
La crise climatique est sans aucun doute le plus grand défi du 21e siècle. C'est une réalité qui nous concerne tous, et la combattre nécessite une action audacieuse à tous les niveaux de notre société et de notre économie, de l'individu à l'État. La nécessité d'une action gouvernementale forte en matière de climat est la raison pour laquelle j'ai décidé de me présenter aux élections.
Il y a eu trop de paroles et pas assez d'action. Beaucoup trop de gouvernements se sont engagés dans ce que j'appelle la "procrastination planétaire" et nous sommes en train d'épuiser de nombreuses solutions simples, ce qui nous laisse avec de nombreuses décisions difficiles sur la façon de faire face au changement climatique, à la fois en s'y adaptant et en atténuant ses pires effets.
Nous avons besoin de politiques publiques ambitieuses pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique et de la neutralité carbone d'ici 2050, tout en positionnant le Québec comme un leader mondial de l'économie verte.
Il est vrai que les faits concernant la perte de biodiversité, le changement climatique et d'autres questions environnementales peuvent nous inciter à un pessimisme intellectuel, mais je crois que nous avons l'obligation d'être optimistes sur le plan opérationnel. Cela signifie agir avec espoir et faire preuve de courage face à l'adversité.
Bien que j'aie une grande confiance en notre jeunesse, je ne crois pas qu'il faille se contenter de belles paroles ou leur renvoyer la balle. En tant qu'écologiste, éducateur et, surtout, parent, j'ai consacré une grande partie de ma vie à préparer la prochaine génération à la réussite. J'ai également l'habitude de penser et de collaborer dans la diversité - cultures, pays, secteurs et générations différents - afin d'élaborer et de mettre en oeuvre des solutions audacieuses aux problèmes nationaux et mondiaux. Faire face à la crise climatique n'exige rien de moins.
Étude des crédits budgétaires
Chaque année, lors du dépôt du budget du gouvernement du Québec, les partis d'opposition ont l'occasion de se pencher sur les dépenses passées et prévues, et de questionner les différents ministres sur les raisons qui ont motivé certaines décisions prises au cours de l'exercice financier précédent. En tant que porte-parole de l'opposition en matière d'environnement et de changements climatiques, ainsi que de faune et de parcs, j'ai interrogé Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, sur le manque d'ambition de son gouvernement en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre au Québec et de protection de la biodiversité. J'ai également interrogé quatre autres ministres, dont Roberge et Girard, sur des sujets allant de l'économie circulaire à la francophonie canadienne.
Législation 2024
Législation 2023
Le projet de loi 595 est devenu loi !
En 2023, j'ai déposé un projet de loi qui proclamerait le 15 octobre Journée québécoise de sensibilisation au deuil périnatal, et en février, ce projet de loi a été adopté. Il s’agissait également du premier projet de loi présenté par TOUT député de l’opposition depuis les élections de 2022 et adopté – et à l’unanimité – par tous les partis à l’Assemblée nationale. Cette expérience me donne l’espoir qu’il est possible de collaborer davantage sur des questions qui transcendent la partisannerie.
Je ne peux pas vous dire à quel point cela a été une expérience significative pour moi. Le jour où le projet de loi 595 a été adopté, j'ai été submergée par les histoires personnelles de perte partagées par tant de collègues, d'électeurs et de citoyens de partout au Québec. Chacun d'eux fait partie des 23 000 familles chaque année dans notre province qui sont touchées par la perte d'un bébé, et donc lancer une conversation nationale qui, je l'espère, mènera à des mesures concrètes pour soutenir ces familles était vraiment spécial.
Merci encore à tous ceux qui ont rendu cela possible. ❤

Projet de loi 693 : Un gagnant-gagnant pour les individus et la société
Conformément à mes nouveaux dossiers, j'ai présenté un projet de loi qui remédierait à un obstacle auquel sont confrontées de nombreuses personnes bénéficiant des prestations de solidarité sociale. C’est ce qu’on appelle le projet de loi 693.
Vous ne le savez peut-être pas, mais il existe un plafond très bas de 200 $ par mois que les personnes bénéficiant de la solidarité sociale peuvent gagner avant que leurs prestations ne soient supprimées. Il est vrai que de nombreux Québécois soumis à de sévères restrictions d'emploi ne peuvent pas travailler plus de quelques heures par semaine, mais il y en a aussi beaucoup qui le peuvent.
Le projet de loi 693 permettrait à ces personnes de travailler davantage sans être pénalisées, de passer de trois heures à dix heures par semaine, par exemple. Non seulement cela améliorerait leurs conditions de vie, mais cela faciliterait également l'intégration sociale et renforcerait l'estime de soi. C'est aussi bon pour notre économie puisque cela contribuerait à résoudre les pénuries de main-d'œuvre dans de nombreuses industries québécoises.
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Tenir le gouvernement responsable

Environnement et lutte contre le changement climatique
La crise climatique est sans aucun doute le plus grand défi du 21e siècle. C'est une réalité qui nous concerne tous, et la combattre nécessite une action audacieuse à tous les niveaux de notre société et de notre économie, de l'individu à l'État. La nécessité d'une action gouvernementale forte en matière de climat est la raison pour laquelle j'ai décidé de me présenter aux élections.
Il y a eu trop de rhétorique et pas assez d'action. Beaucoup trop de gouvernements se sont engagés dans ce que j'appelle la "procrastination planétaire" et nous sommes en train d'épuiser de nombreuses solutions simples, ce qui nous laisse avec de nombreuses décisions difficiles sur la façon de faire face au changement climatique, à la fois en s'y adaptant et en atténuant ses pires effets.
Nous avons besoin de politiques publiques ambitieuses pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique et de la neutralité carbone d'ici 2050, tout en positionnant le Québec comme un leader mondial de l'économie verte.
Il est vrai que les faits concernant la perte de biodiversité, le changement climatique et d'autres questions environnementales peuvent nous inciter à un pessimisme intellectuel, mais je crois que nous avons l'obligation d'être optimistes sur le plan opérationnel. Cela signifie agir avec espoir et faire preuve de courage face à l'adversité.
Bien que j'aie une grande confiance en notre jeunesse, je ne crois pas qu'il faille se contenter de belles paroles ou leur renvoyer la balle. En tant qu'écologiste, éducateur et, surtout, parent, j'ai consacré une grande partie de ma vie à préparer la prochaine génération à la réussite. J'ai également l'habitude de penser et de collaborer dans la diversité - cultures, pays, secteurs et générations différents - afin d'élaborer et de mettre en oeuvre des solutions audacieuses aux problèmes nationaux et mondiaux. Faire face à la crise climatique n'exige rien de moins.
Ma motion pour soutenir les municipalités face à notre nouvelle réalité climatique
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Que l'Assemblée nationale prenne acte du fait que les changements climatiques entraînent une augmentation de l'ampleur, de la fréquence et de l'intensité de phénomènes tels que les canicules, les sécheresses, le smog, les feux de forêt, les tornades et les vents violents, les orages, les inondations et les tempêtes de verglas;
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Qu'en conséquence, elle prenne acte des demandes des municipalités d'adapter les infrastructures en réponse à ces événements climatiques, et que le gouvernement mette à la disposition des municipalités un financement accru, au profit des citoyens du Québec, d'ici la fin de l'année.
Au cours de ma première session parlementaire au Québec, j'ai eu l'occasion de poser au gouvernement un certain nombre de questions relatives à mes dossiers et à ma communauté. En voici quelques-unes :
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Comment le premier ministre justifie-t-il son manque flagrant d'ambition face à la crise climatique?
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À la suite du sommet COP15 à Montréal sur la biodiversité, quel est le plan du gouvernement pour protéger 30% du territoire québécois tel que mis de l'avant par l'ONU?
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La pire contamination des eaux souterraines en Amérique du Nord se trouve à Mercier, mettant en péril la santé des résidents. Comment le gouvernement entend-il décontaminer le territoire et assurer un approvisionnement autonome en eau potable?
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Qu'est-ce que la ministre du Logement a à dire à toutes les mères monoparentales du Québec qui luttent pour trouver un logement abordable alors que des logements subventionnés comme le Projet Chance restent fermés?
J'ai pris la parole à l'Assemblée nationale pour souligner l'importance de certains repères, fêtes et événements :
Voici une liste des conseils, délégations et conférences auxquels j'ai participé en tant que porte-parole de l'opposition officielle du Québec en matière de climat et d'environnement, de faune et de parcs :
Le plan du gouvernement pour une économie verte est insuffisant
En mai, le gouvernement a présenté son plan visant à adapter notre économie aux réalités de la crise climatique. Il s'en est tenu à son objectif peu ambitieux d'une réduction de 37,5 % des émissions d'ici à 2030 et a admis n'avoir identifié que 60 % des mesures nécessaires pour atteindre cet objectif. Il n'a pas suffisamment investi dans les mesures d'adaptation que nous devons prendre pour atténuer les dommages que nous savons désormais inévitables, et n'a toujours pas présenté de plan en matière de protection de la biodiversité. En matière de climat, ce gouvernement a échoué.

Catastrophes environnementales au Québec
Les incendies de forêt qui font rage dans notre province nous ont tous touchés, mais ce ne sont pas les seuls défis climatiques et environnementaux auxquels nos communautés sont confrontées. Au cours des derniers mois, j'ai visité des endroits comme Châteauguay, Mercier, Léry et Ste-Martine, qui n'ont pas accès à l'eau potable. Je me suis rendu à Chicoutimi, où les centres de tri de piles prennent constamment feu. Je poursuivrai ce travail tout au long de la prochaine session.

Génération climat Montréal
J'ai eu l'occasion de prendre la parole aux côtés de Génération climat Montréal pour demander la création d'une commission permanente des jeunes sur le climat afin de conseiller le gouvernement du Québec sur la façon de faire face à la crise climatique. Il est essentiel qu'en tant qu'élus, nous forgeons un partenariat intergénérationnel avec les jeunes alors que nous nous efforçons de relever le défi déterminant de nos vies.

Le COP28 à Dubaï
Vu mon rôle de porte-parole de l'opposition officielle en matière d'environnement et lutte contre les changements climatiques, j'ai passé la première semaine de décembre à la COP28, la conférence annuelle des parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, au cours de laquelle les leaders mondiaux se réunissent pour évaluer et progresser les efforts mondiaux visant à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
Ce que j'en retiens
La grande nouveauté de cette COP sur le climat est que les combustibles fossiles ont été explicitement désignés comme la source du problème. Il aura fallu 30 ans de négociations pour reconnaître cette réalité!
Le Québec est depuis longtemps reconnu comme un leader en matière de climat, car nous ne dépendons pas des combustibles fossiles pour produire notre énergie, mais il est important de se rappeler que notre consommation de combustibles fossiles par habitant reste l'une des plus élevées au monde.

Les jeunes leaders
Ce qui me donne le plus d'espoir, c'est le fait que des jeunes du monde entier s'engagent en tant que leaders dans le domaine du climat. Ils comprennent que nous vivons une décennie décisive pour le climat et que les décisions que nous prenons aujourd'hui auront un impact considérable sur leur avenir.

La volonté politique
Lors de mes conversations avec mes collaborateurs de longue date dans le domaine du climat, en particulier Al Gore, la COP28 nous a permis de faire le point sur le travail monumental nécessaire pour faire face à la crise climatique. Nous connaissons les données scientifiques, nous connaissons les solutions. Ce qu'il manque aujourd'hui, c'est la volonté politique de donner suite à nos connaissances et à notre savoir-faire.

1
Le début de la COP15, une conférence de l'ONU où quelque 200 pays se sont réunis à Montréal pour prendre des engagements concrets afin d'enrayer la perte de la biodiversité mondiale.
2
Le 50e anniversaire de l’Association communautaire et récréative de Westhaven.
3
Le 80e anniversaire du conseil communautaire de Notre-Dame-de-Grâce.
4
Nowruz, le nouvel an perse.
5
La Journée de la Terre, qui vise à sensibiliser le monde à la protection de l'environnement.
6
La participation de l'école secondaire Loyola au championnat provincial de hockey du RSEQ.
7
La contribution extraordinaire de L’envol des femmes, un organisme qui met les femmes en contact avec les ressources dont elles ont besoin pour s'épanouir et devenir autonomes.
8
Montreal Familles a annoncé sa fermeture après 25 ans d'activités à partager des ressources et des conseils ainsi que des récits pour soutenir de jeunes familles.
9
Le programme de visites aux aînés Extra Miles a célébré ses 25 ans de lutte contre l'isolement social des aînés en veillant à ce qu'ils restent en contact avec leur communauté.
10
La Bibliothèque publique de Montréal-Ouest a célébré son 50e anniversaire. C'est une défenseure de longue date de l'alphabétisation et de la littérature tout au long de son existence.
11
Le service extraordinaire de Janet King à notre communauté de Montréal-Ouest et au-delà.
12
Les décennies de service dévoué de Pauline et Sam Ducharme à la vie civique, aux sports, aux loisirs et à la culture de Montréal-Ouest ainsi qu'à la communauté catholique.
13
LOVE - Québec (Leave Out Violence) , un organisme luttant contre l'isolement social des jeunes, ainsi que leur directrice générale Robyn Dalton, une résidente exemplaire de NDG.
14
La Société Saint-Patrick de Montréal à l'occasion de la Saint-Patrick!
15
Réalité Climatique Canada est une initiative que j'ai cofondée avec Al Gore et, lors du Jour de la Terre, j'ai rendu hommage aux anciens directeurs Peter Schiefke et Andrée-Yanne Parent.
16
Les Amis du parc Meadowbrook sont un petit groupe de citoyens réfléchis et engagés qui ont collectivement consacré des décennies à créer un parc protégé au golf Meadowbrook.
17
Miriam Green a joué un rôle central dans la fondation du Complexe de santé Reine Elizabeth à NDG, et il semblait important de reconnaître ses 22 années de leadership dévoué.
18
Le Shadd Health & Business Centre, situé dans ma circonscription NDG, rend hommage à l'héritage de Mary Ann Shadd, la première femme noire à avoir fondé un journal.
19
Pauline et Sam Ducharme sont deux citoyens dont le dévouement à la communauté de Montréal-Ouest ne connaît aucune limite.
21
Cette année, Villa Maria fête ses 170 ans en tant qu'institution phare de NDG. Leur enseignement exceptionnel a joué un rôle clé dans mon parcours, me permettant d'être ici aujourd'hui.
22
Marlene Jennings est mon mentor, une femme qui a ouvert la voie pour moi et pour d'innombrables autres personnes qui se consacrent au service de l'intérêt public.
Travaux de la Commission
Enjeux
Déclarations
Missions parlementaires
Conseil des gouvernements des États de l'Est
Je suis fermement convaincue de l'importance de collaborer pour atteindre des objectifs communs, c'est pourquoi j'étais ravie de représenter le Québec lors de cette réunion de gouvernements étatiques et provinciaux. Nous avons travaillé ensemble sur des questions telles que l'énergie propre et la protection de l'environnement, la santé et les transports, ainsi que le renforcement des liens entre le Canada et les États-Unis.

Délégation de l'Assemblée nationale pour les relations avec le Massachusetts
Étant donné que la relation entre le Québec et le Massachusetts repose largement sur mes dossiers liés au climat et à l'environnement, il était important pour moi de participer à cette délégation. Nous avons discuté de la protection de la biodiversité, de l'exportation de l'hydroélectricité québécoise vers le Massachusetts et de nos chemins vers la neutralité carbone.

Caucus Législatif des Grands Lacs (CLGL)
En tant que représentante du Québec, j'ai assisté à ce caucus avec pour objectif de garantir que les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent continuent de fournir une source abondante d'eau propre et abordable à tous ceux qui en dépendent.

Le projet Northvolt
L'usine de batteries pour véhicules électriques Northvolt, dont le gouvernement du Québec a accéléré la construction à 30 km à l'est de Montréal, faisait parti de mes dossiers clés. Bien que nous reconnaissions que ce projet créera de nouveaux emplois et contribuera à la construction de l'économie verte, il y a un signal d'alarme majeur à prendre en compte. En effet, le gouvernement a changé les règles pour éviter une évaluation environnementale de l'ensemble du projet. Si ce projet phare de cette nouvelle industrie au Québec n'est pas évalué par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), c'est un très mauvais précédent pour les projets futurs.

Hydro-Québec
Le nouveau PDG d'Hydro-Québec, Michael Sabia, a comparu en commission parlementaire au cours de laquelle mes collègues et moi l'avons interrogé sur son plan d'action 2035 visant à répondre aux besoins énergétiques du Québec. Lorsque la question de la construction de nouveaux barrages hydroélectriques a été abordée, j'ai souligné l'importance de s'assurer du soutien des communautés autochtones et de protéger la biodiversité tout en luttant contre les changements climatiques. Tous les projets énergétiques devraient respecter le triple critère de viabilité économique, d'acceptabilité sociale et de durabilité environnementale.
